dimanche 29 octobre 2017

Rainbow girl






Et un petit fanart de Zombillénium, BD d'Arthur de Pins qui vient d'être adaptée en film d'animation. Le résultat est absolument magnifique, l'adaptation reste fidèle à la BD, la BO est très chouette, le graphisme est au top : gros coup de cœur d'octobre ♥




Inktober 2017 (09-11)

(Bon comme les dernières années, j'ai vite abandonné mais j'aurai essayé !!)





dimanche 8 octobre 2017

Inktober 2017 (01-08)

Aller, cette année, j'essaie de me tenir à ce défi pour de vrai !! (Pour rappel, l'inktober consiste à réaliser un dessin à l'encre par jour durant tout le mois de novembre en suivant une liste de thèmes imposée).
Voici ceux de la première semaine !









samedi 30 septembre 2017

Le début d'une grande histoire

Bonjour à tous ! Je me suis montrée très absente  ce mois-ci car fraîchement bachelière, une nouvelle vie débute pour moi à Amiens où j'ai emménagé pour mes études en animation 3D à Waide Somme qui est vraiment une école très chouette : petit récap dessiné de ma vie en ce moment !

*Maya = logiciel de modélisation et animation 3D






(Et puis allez en bonus je vous montre ma première modélisation 3D, réalisée cette semaine sur Maya !)


dimanche 3 septembre 2017

Dossier de bac arts plastiques (option de spécialité)

ATTENTION CET ARTICLE EST LONG ET CONTIENT BEAUCOUP DE LECTURE
= faites vous un thé/café et installez vous confortablement

Si vous aviez aimé mon article sur mon dossier d'option facultative, vous aimerez sûrement aussi celui-ci ! En effet, étant en bac littéraire, j'ai eu la possibilité de choisir une spécialité arts plastiques. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est tout de même assez différent de l'option facultative, plus poussé, avec plus de contraintes du point de vue du programme. Celui ci porte sur "l'oeuvre" (oui c'est vraiment ça le programme, en bref, c'est large) et doit se rattacher à 4 axes définis : l'espace du sensible, ruptures et filiations, l'oeuvre le monde ainsi que le chemin de l'oeuvre. Le nombre de projets est aussi plus important : en option facultative (OF) il en faut entre 3 et 6 alors que là c'est entre 5 et 10 ! (j'ai choisi le juste milieu en en présentant 7).


- L'oeuvre -

L'oeuvre, sujet bien large et difficile à définir... Alors une oeuvre, qu'est-ce que c'est ? Là aussi, comme en OF tout le dossier de travaux doit donc interroger cette notion. Une oeuvre, aujourd'hui, ne correspond pas aux mêmes critères qu'au début de l'histoire de l'art. En effet, l'art a eu pour fonction première d'imiter la nature (parfaite puisque créée par Dieu qui est au centre de tout) : c'est la quête du beau, de l'esthétique, de la perfection... En bref : l'académisme. Mais est-ce toujours le cas aujourd'hui ? Qu'est-ce qui fait oeuvre aujourd'hui ?


Thème personnel : La fragmentation au service de la narration

Problématique générale : La vie fait-elle oeuvre ?

>>> Vidéos à regarder sur Youtube pour une meilleure qualité !!! <<<
Carnet de recherches







La présentation des projets est divisée en deux approches :
- la représentation du quotidien dans le réel (1-3)
- la rencontre du réel et de l'imaginaire (4-7)

Projet n°1 : "Forme fractale"

Axes du programme : Chemin de l’œuvre, l'espace du sensible
Problématique : La vie personnelle peut-elle faire une œuvre universelle ?






Explication : A travers cette vidéo, je raconte mon quotidien : cours, internat, moments en famille etc... Mais à travers ce quotidien, tout le monde peut s'y retrouver car ce sont des choses que tout le monde vit : on a donc un parallèle avec le spectateur qui peut y trouver un quotidien universel qui fait écho à son propre vécu.
Le concept de cette vidéo est simple : prendre chaque jour une seconde de film (chemin de l'oeuvre cad réalisation dans le temps), de septembre à janvier (le nouvel an signifiant la fin et le commencement d'une boucle infinie). La forme fractale vient comme suit : chaque seconde filmée est composée de plusieurs images ; cette même seconde aboutit à un jour, puis à des semaines, puis à des mois. C'est le principe même de la vidéo d'être fragmentée.
Ce qui est également important ici, c'est le rythme de la vidéo. En effet, on remarque des passages où tout va très vite et on a du mal à suivre, et d'autres où le temps se fait plus long, il y a très peu d'action : cela reflète les différents moments de notre vie qui peut être remplie d'événements ou bien un peu vide, monotone, et où les jours sont longs.
L'intérêt de cette vidéo est de prendre conscience des petits moments du quotidien qui peuvent être insignifiants, et de les immortaliser. Ils se marquent ainsi dans notre mémoire : à chaque seconde filmée s'associe le souvenir de cet instant et l'atmosphère (c'est ce qui me plaît le plus dans ce projet : il est très affectif !)

Mise en parallèle : 
- Les scènes de genre dans l'art qui font du quotidien un sujet d'art à part entière
- Pierrick SORIN, Les réveils, auto-fimage où il met en scène un quotidien loufoque


Projet n°2 : "Jour X"

Axes du programme : Ruptures et filiations, L'oeuvre le monde
Problématique : La photographie permet-elle d'accéder à un langage universel ?















Explication : Cette série tente de reconstituer un quotidien universel/ une journée type : réveil, trajet, cours (ou travail), repas, cours, retour, activité, coucher. Le but était de le représenter le plus objectivement possible afin qu'il en devienne universel. Tout reste alors neutre : tenue, tissus, environnements afin de ne pas être trop occidentalisé. Le noir et blanc s'inscrit dans ce même objectif afin que les couleurs ne viennent pas influencer culturellement l'image.

Mise en parallèle : Stéphanie Lacombe, Série photographique « La table de l’ordinaire » où elle capture des scènes quotidiennes


Projet n°3 : "Jour X à travers le monde"

Axes du programme : L'oeuvre le monde, Ruptures et filiations
Problématique : Existe-il un code graphique universel ?





Explication : Ce projet découle du précédent en reprenant la série de photos. Le quotidien (supposé) universel de la série photographique se décline alors en un quotidien culturel à travers différents styles graphiques sous la forme d'une imposante planche de bande-dessinée (format raisin). Chaque ligne correspond alors à un continent auquel j'ai tenté de rattacher un code. De haut en bas, on a alors l'universalité de la photo, un graphisme plus ou moins universel emprunté au roman graphique, l'Europe avec le franco-belge, l'Amérique avec le comics américain, l'Asie avec le manga, l'Afrique avec un style plus coloré et l'utilisation de motifs culturels, et enfin on trouve l'Océanie avec un graphisme inspiré du tatouage polynésien. Le but est que chacun puisse se retrouver dans un style, en fonction de sa culture et de ses affinités (et il serait d'ailleurs intéressant de faire un test pour vérifier ça). 
L'ordre de présentation ne relève pas du tout du hasard : au centre, on trouve les styles les plus répandus avec l'Europe, l'Amérique et l'Asie alors que les autres restent en marge. L'Amérique, au milieu, prend beaucoup de place et attire beaucoup l’œil par les couleurs vives : c'est ici la représentation du monopole de l'Amérique et plus particulièrement des USA qui occupent le centre du monde à ce jour.

Mise en parallèle : Stéphanie Lacombe, Série photographique « La table de l’ordinaire » où elle capture des scènes quotidiennes à travers le monde


Projet n°4 : "Evoluer ou évoluer"

Axes du programme : L'espace du sensible, Ruptures et filiations
Problématique : Evoluer graphiquement signifie-t-il évoluer artistiquement ?






Explication : On a ici 2 petits flipbooks qui semblent à première vue identiques... Mais pas tout à fait ! En effet, le premier est au crayon de papier alors que le deuxième est au stylo avec un sens de lecture inversé. Le premier, allant du bonhomme bâton à un style plus détaillé, représente l'apprentissage du dessin, de l'enfance à l'âge adulte. Le second reflète un chemin inverse avec un style affirmé au stylo, pour se simplifier à l'extrême : il reprend alors la démarque de Picasso. Il y a alors une réflexion sur l'art et la maîtrise : faut-il savoir dessiner pour faire une oeuvre ?
Le flipbook, simple, retrace la naissance d'un personnage en constante évolution, en parallèle avec son dessinateur : il est un double fictif qui peut peut-être occuper une place dans le réel...

Mise en parallèle : Pablo Picassso et sa démarche artistique


Projet n°5 : "Rencontre inattendue"
ou "Rencontre nocturne"

Axes du programme : L'espace du sensible, Ruptures et filiations
Problématique : Comment le fictif peut-il interragir avec le réel ?






Explication : Cette vidéo est le témoin d'une installation dans un lieu public : une rue, la nuit. La rue offrait un parcours intéressant car c'est un lieu de passage et donc un lieu de rencontre où j'ai décidé de provoquer une rencontre entre le monde réel et un monde fictif : une rencontre avec un personnage (coucou le parallèle avec le projet précédent !). Je me suis servie de l'environnement avec les lampadaires : la nuits, ils créent des sortes de "stations" comparables aux chemins de croix dans les églises : sur chaque poteau, on y trouve une petite affiche collée. Le chemin ainsi parcouru entre les lampadaires laisse alors apparaître une petite histoire qui impose un trajet : il faut avoir envie de marcher, de prendre le temps si l'on veut en voir la fin (en effet, il y a un changement de trottoir nécessaire pour voir la suite).
Au niveau de la mise en scène de la vidéo, le départ depuis la lumière, la bande du premier lampadaire qui défile, les passages du noir à la lumière puis finalement le noir complet rappellent la projection de vieilles diapositives avec l'allumage, les changements de diapos, l'extinction et donc l'aspect fragmenté d'une narration.

Mise en parallèle :
- Pierrick SORIN, Nantes, projets d'artistes, 2000 dans lequel un "artiste" utilise la vitesse d'un tram et des éléments fragmentés afin de créer une animation
- Ernest Pignon Ernest et ses collages urbains



Projet n°6 : "Monde parallèle"

Axes du programme : Ruptures et filiations
Problématique : L'imaginaire peut-il sublimer le quotidien ?











Explication : Il s'agit ici d'une série de quatre photos tirées du premier projet, réutilisées comme support. Le quotidien réel de la photo permet ici de faire apparaître un monde parallèle imaginaire et fantastique : on a alors une rencontre entre le réalisme de la photo et l'aspect enfantin et brut de la peinture à l'acrylique. Cette rencontre entre les deux fait alors émerger un autre point de vue afin de transformer une scène quotidienne en quelque chose de totalement nouveau afin de le voir autrement et de laisser davantage place à l'imagination dans notre perception du monde.

Mise en parallèle : Max ERNST et ses collages surréalistes



Projet n°7 : "Hybridation"

Axes du programme : Chemin de l'oeuvre, Ruptures et filiations
Problématique : Le créateur devient-il son personnage et inversement ?




Explication : Les deux illustrations sont la fusion de mon "moi" réel et de mon double fictif. Les deux se complètent : l'un permet la naissance de l'autre car le double n'est rien sans le dessinateur mais il est également essentiel à l'autre. En effet, le double permet de se comprendre soi-même, de vivre une autre vie, de se plonger dans un autre monde et devient une entité à part entière. Le quotidien réel vécu par l'un peut se sublimer à travers l'autre pour en ressortir certains aspects...

Mise en parallèle : Autobiographies dessinées telles que les Notes de Boulet, L'Arabe du Futur de Riad Sattouf ou encore Persépolis de Marjane Satrapi


- Conclusion -


Recentrons-nous sur la notion de l'oeuvre. Ce qui fait oeuvre aujourd'hui n'est plus la recherche de la perfection mais l'idée, le concept, le propos apporté. L'oeuvre a pour but de nous faire réfléchir à notre condition, notre vie : elle a une fonction métaphysique et on doit donc pouvoir se retrouver à travers elle. L'oeuvre se trouve partout, pas seulement dans les musées : elle est présente à l'extérieur, dans notre quotidien, dans notre vie. L'oeuvre se crée donc par le regard qu'on porte sur elle : elle n'existe qu'à travers le spectateur.
Le hasard peut aussi faire oeuvre comme l'affirme Marcel DUCHAMP : le hasard est donc ici une notion importante car l'évolution, la vie, le quotidien, les rencontres sont souvent dues au hasard...

jeudi 31 août 2017

Problème de taille




"C'est ce qu'on appelle avoir un PROBLÈME DE TAILLE HA !"
*badumm tssss* (imitation d'une batterie)

mercredi 23 août 2017

Monochrome


(faites défiler les photos/vidéos de ce même post)



Je teste de nouvelles choses avec l'aquarelle en monochrome !
D'après des photos de Gabin Boulanger, trouvées sur son instagram